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Idée reçue : le « bon stress », ça existe !

Selon une idée assez répandue, le bon stress permettrait aux personnels de donner le meilleur d’eux-mêmes, tandis que le mauvais stress rendrait malade. 

FAUX : Il n’y a pourtant scientifiquement ni bon, ni mauvais stress mais un phénomène d’adaptation du corps rendu nécessaire par l’environnement. 

Il faut en revanche différencier « stress aigu » et « stress chronique » qui ont des effets distincts sur la santé.

Définition retenue par l’agence européenne pour la santé et la sécurité au travail, « Un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face. »

Il est par ailleurs précisé que « l’individu est capable de gérer la pression à court terme » mais qu’il « éprouve de grandes difficultés face à une exposition prolongée ou répétée à des pressions intenses ».

Il est à noter que différents individus peuvent réagir de manière différente à des situations similaires et un même individu peut, à des moments différents de sa vie, réagir différemment à des situations similaires.

Le stress n’est pas une maladie mais une exposition prolongée au stress peut réduire l’efficacité au travail et peut causer des problèmes de santé.

Que peuvent faire les entreprises pour combattre le stress ?

L’entreprise peut prévenir et lutter contre les risques psychosociaux
La prévention du stress avant l’apparition de problèmes de santé permet d’améliorer les conditions de travail des salariés, d’identifier les dysfonctionnements gênant la production et d’optimiser la qualité de la production.
Les acteurs de l’entreprise ont intérêt à diminuer le niveau de stress dans leur entreprise et à agir sur les causes, le plus en amont possible.

Prévenir les risques psychosociaux est une démarche accessible
Les solutions se trouvent dans l’organisation et le management de l’entreprise. Le seul coût est le temps consacré à comprendre, écouter et dialoguer à propos des facteurs des risques psychosociaux et des problèmes dans l’organisation du travail de l’entreprise.
Cette démarche pour améliorer les conditions de travail et le bien-être des salariés a un effet positif : elle favorise ensuite l’implication des équipes, renforce leur cohésion et améliore la performance de l’entreprise.

Extraits du site du ministère du travail ici

Auteure : Agnès PRUD'HOMME, formatrice en Risques Psychosociaux (RPS) 
Cet article fait partie de la formation des managers à la gestion des risques psychosociaux et de la formation des membres du CSE en SSCT. Contactez-nous pour plus d'informations
par Hélène Casucci 25 mars 2025
Engagez une démarche proactive pour un environnement de travail respectueux et équilibré. Avec notre formation approfondie des référents , vos équipes clés apprendront à identifier, prévenir et gérer efficacement les situations de harcèlement ou d’agissements sexistes, tout en respectant vos obligations légales. C omplétez cette action par un programme de sensibilisation de 2 heures destiné à tous vos collaborateurs , pour ancrer une culture de prévention, réduire les risques psychosociaux et renforcer la cohésion interne. Harcèlement sexuel et agissements sexistes : maitrisez les règles avant qu’il ne soit trop tard Il explore en détail les différentes formes de comportements inappropriés, allant des agissements sexistes aux agressions sexuelles Au-delà de respecter vos obligations légales, cette formation d’une journée permet à vos référents d’aller au-delà de la théorie, en apprenant à identifier, prévenir et réagir efficacement aux situations de harcèlement ou d’agissements sexistes . Vos référents seront équipés pour gérer les incidents de manière professionnelle et proactive, créant ainsi un environnement de travail plus sûr et respectueux pour tous. Un programme qui crée de l’équilibre et du sens car vient aussi dans une démarche de prévention des risques psychosociaux. D’ailleurs, nous conseillons à nos clients de former le référent qui est obligatoirement désigné parmi les membres du CSE mais aussi de venir ajouter des personnes au niveau du personnel de Direction et dans chaque secteur/pôle de l'entreprise. LE SAVIEZ-VOUS ? Ne pas prendre des mesures concrètes contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes peut entraîner des risques financiers et humains considérables pour votre entreprise ? Les conséquences vont bien au-delà des sanctions légales. Cela se traduit par des ruptures de contrats, un turnover élevé, des absences prolongées, et des conflits internes qui déstabilisent vos équipes et nuisent à la productivité. Harcèlement et sexisme : êtes-vous sur de tout comprendre en 2h pour éviter les erreurs qui coûtent cher Notre programme de sensibilisation de 2 heures est une étape complémentaire pour garantir que chaque collaborateur de votre entreprise soit sur un pied d’égalité en matière de compréhension des enjeux liés au harcèlement sexuel et aux agissements sexistes. Bien souvent, ces problématiques sont mal comprises ou minimisées. Ce programme court mais essentiel offre à tous une base de connaissances commune , un langage unifié, et une prise de conscience des comportements inappropriés à éviter. La complémentarité de cette sensibilisation avec la formation des référents permet de renforcer l’ensemble de la démarche. Vous instaurez une culture d’entreprise plus équilibrée, équitable et cohérente, où chaque individu comprend le rôle qu’il joue dans la création d’un environnement sain. Cela donne du sens à votre engagement de prévention, renforce la confiance entre les équipes et contribue à une meilleure qualité de vie au travail et donc moins, de conflits silencieux de turn over, d'arrêt de travail … et donc des économies pour l'entreprise ! Cet article s'inscrit dans la démarche de formation Référent Harcèlement Sexuel et Agissements Sexistes (HSAS) ainsi que dans la formation de Sensibilisation au harcèlement sexuel et agissements sexistes ( HSAS). Contactez-nous !
par Dina Pereira 18 mars 2025
Chaque année, le passage à l’heure d’été, bien qu’il semble anodin, peut avoir des répercussions sur la santé et la sécurité des travailleurs. Ce changement d’heure, qui a pour but d’optimiser l’utilisation de la lumière naturelle, entraîne une perte d’une heure de sommeil et une modification du rythme biologique. Ces perturbations peuvent nuire à la vigilance, à la concentration et, par conséquent, augmenter les risques d’accidents dans les environnements de travail. En tant qu’organisme de formation dans les risques professionnels, nous vous proposons un éclairage sur les impacts du changement d’heure et des solutions concrètes pour limiter ses effets négatifs. Comment le changement d’heure impacte la vigilance au travail ? Le passage à l’heure d’été perturbe l’horloge biologique interne, qui régule le sommeil, l’éveil, l’appétit et la concentration. Cette perturbation, même temporaire, peut avoir des conséquences notables sur les performances des travailleurs : Fatigue accrue et baisse de concentration La perte d’une heure de sommeil, combinée à une adaptation plus lente du corps au nouvel horaire, peut entraîner une fatigue accrue. Cette fatigue impacte la vigilance, essentielle pour les tâches nécessitant une attention soutenue, comme la conduite, la manipulation d’outils ou le travail en hauteur. Augmentation des risques d'accidents Selon certaines études, le lundi suivant le passage à l’heure d’été est marqué par une augmentation des accidents du travail et des accidents de la route. La baisse de vigilance, associée à un sommeil de moins bonne qualité, est un facteur déterminant. Les travailleurs évoluant dans des environnements à risque (chantiers, usines, transport) sont particulièrement concernés. Effets sur la santé et le moral Les troubles du sommeil provoqués par le changement d’heure peuvent entraîner de l’irritabilité, une baisse de moral et des difficultés à gérer le stress. Ces effets psychologiques peuvent également affecter la communication et la coopération entre collègues, augmentant indirectement les risques d’erreurs ou d’incidents. Nos conseils pour limiter l'impact du changement d'heure sur la sécurité au travail Afin d’atténuer les effets du passage à l’heure d’été, il est essentiel pour les employeurs de mettre en place des mesures spécifiques et de sensibiliser les équipes. Voici quelques bonnes pratiques à adopter : Anticiper le changement d'heure Préparer les équipes : Informez les salariés à l'avance des enjeux du changement d'heure, en leur expliquant les perturbations possibles et les moyens de s’y préparer. Adapter ses habitudes de sommeil : Encouragez les travailleurs à décaler progressivement leur heure de coucher dans les jours précédant le passage à l’heure d’été. Aller se coucher 15 à 20 minutes plus tôt chaque soir peut amortir l’impact du changement. Aménager les horaires et les tâches Réduire les tâches à risque le lendemain du changement d'heure : Si possible, évitez de planifier des travaux dangereux ou nécessitant une grande concentration au cours des premières heures de la journée. Privilégiez les tâches plus simples et moins exigeantes. Échelonner les horaires : Pour les équipes travaillant tôt le matin, envisagez un décalage temporaire des horaires afin de leur permettre de s'adapter progressivement. Sensibiliser les équipes sur l’importance du sommeil et de la vigilance Mettez en place des campagnes de sensibilisation sur les bienfaits d’un sommeil de qualité, notamment dans les jours qui suivent le changement d’heure. Rappelez l’importance des pauses régulières, surtout pour les travailleurs en horaires décalés ou effectuant des tâches à risque. Favoriser un environnement de travail propice à la vigilance Améliorer l’éclairage : Profitez de l’allongement des journées pour maximiser l’utilisation de la lumière naturelle, qui contribue à réguler l’horloge biologique. Prévoir des pauses régulières : Encouragez les pauses pour réduire la fatigue, en particulier pour les tâches nécessitant une attention soutenue (conduite, surveillance, etc.). Renforcer la sécurité dans les environnements à risque Pour les secteurs sensibles comme le BTP, les transports ou l’industrie, intensifiez les contrôles de sécurité et les rappels de consignes dans les jours suivant le changement d’heure. Assurez-vous que les équipements de sécurité (EPI) sont en bon état et que les protocoles de sécurité sont bien respectés. Le changement d’heure, bien que temporaire, est un facteur de risque souvent sous-estimé dans les environnements de travail. Ses impacts sur la vigilance, la concentration et la sécurité doivent être pris en compte par les employeurs pour protéger leurs équipes et prévenir les accidents. En anticipant ce passage, en adoptant des mesures adaptées et en sensibilisant les travailleurs, il est possible d’atténuer ces effets et de garantir un environnement de travail sécurisé et serein. Parce que chaque détail compte lorsqu’il s’agit de sécurité au travail, n’oublions pas que même une heure peut faire la différence. Pour en savoir plus sur nos formations dédiées à la gestion des risques professionnels, contactez-nous dès aujourd’hui.
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